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SOPK, des solutions naturelles existent !

Contexte du SOPK

Depuis plusieurs mois dans le collimateur des patients et des instances de sécurité du médicament, l’Androcur, généralement prescrit pour le syndrome des ovaires polykystique (SOPK) va être plus encadré. Les résultats d’une étude de l’Assurance maladie ont mis en évidence une augmentation des risques d’apparition de méningiomes lors de la prise d’Androcur à fortes doses et à partir de 6 mois de traitement.

Dorénavant, une IRM sera réalisée avant tout début de traitement. Si le traitement est poursuivi, l’IRM sera renouvelée tous les 5 ans puis tous les 2 ans si elle est normale.

Mon histoire

Cette pathologie me touche particulièrement puisqu’à 18 ans ma gynécologue m’a diagnostiquée des ovaires polykystiques, mes règles étant irrégulières et l’échographie montrant de multiples follicules. J’ai fait des stimulations ovariennes pour avoir mes 3 filles qui ont bien marché mais je n’en garde pas un bon souvenir… J’ai ensuite pris Androcur pendant de nombreuses années, seule alternative selon ma gynécologue pour réduire les symptômes (perte de cheveux et acné). Quand je suis devenue naturopathe, j’ai réalisé que des solutions plus naturelles et sans effets secondaires existaient …

J’agirai autrement aujourd’hui.

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

En médecine, le diagnostic se définit par la présence d’au moins 2 des symptômes suivants :

  • L’anovulation, la dysovulation ou l’aménorrhée
  • Une hyper-androgénie ou une sensibilité aux hormones androgènes : hyperpilosité (hirsutisme), acné et chute de cheveux (alopécie)
  • La présence d’ovaires polykystiques : multitude de follicules présents dans les ovaires.

Les femmes atteintes de SOPK ont souvent des niveaux élevés de testostérone élevés pour augmenter les niveaux d’estradiol bas. L’estradiol est une hormone clé du corps féminin et joue un rôle essentiel dans la santé. En raison d’un faible taux d’estradiol chronique, les femmes atteintes de SOPK ont des taux plus élevés d’obésité, de maladies cardiovasculaires, de diabète, de maladies auto-immunes et de troubles de l’humeur tels que la dépression et l’anxiété.

Cette pathologie touche au moins 10% de la population féminine.

4 types principaux de SOPK

  • SOPK avec résistance à l’insuline

Cette catégorie est la plus répandue à peu près 70%. Elle est caractérisée souvent par une prise de poids ou de l’obésité, des problèmes métaboliques, de l’acné, de l’hirsutisme ou une perte de cheveux. 

  • SOPK post pilule

La pilule contraceptive sera souvent prescrite pour résoudre des problèmes d’acné, d’aménorrhée, règles douloureuses (…).  Les hormones de synthèses vont alors prendre le relais des hormones naturelles. 

A l’arrêt de la pilule, le corps doit réapprendre à fonctionner de façon autonome. Pour certaines femmes, le retour à l’ovulation ne se fait pas. C’est comme si ses réflexes avaient été mis en sourdine, il lui faut du temps pour réagir surtout si la pilule a été prise pendant des années. 

Le phénomène s’accentue quand la pilule est prise jeune pour de l’acné et la jeune fille n’a pas eu le temps d’avoir des cycles réguliers…

Certains signes du SOPK peuvent alors apparaîtrent : acné souvent plus forte, hirsutisme, perte des cheveux…

De plus la pilule augmente la résistance à l’insuline et entraîne une carence de vitamines notamment celles du groupe B, cela aggrave la situation surtout au moment de l’arrêt.

  • SOPK du à une inflammation

Différentes causes inflammatoires peuvent expliquer le syndrome :

  • une flore intestinale déséquilibrée
  • des carences nutritionnelles (notamment en zinc, fer, magnésium et iode)
  • une hypersensibilité alimentaire au gluten ou à la caséine
  • une surexposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens…

Dans 70 % des cas on rencontre une résistance à l’insuline et sinon les jeunes filles peuvent être très fines, la stratégie sera donc différente.

  • SOPK avec un excès d’androgènes surrénaliens

Dans ce cas, seule la DHEAS sera élevée et la testostérone et l’androstenedione seront normales. Cela représente environ 10% des diagnostics de SOPK. Il s’agit plutôt d’une réponse anormale au stress qu’il faudra arriver à descendre.

Quelles réponses apportent la naturopathie

L’hygiène de vie

Plusieurs études montrent que l’alimentation et le mode de vie jouent un rôle clé dans le développement du SOPK. C’est primordial…Aussi faut il :

  • Stabilisez le taux de sucre dans le sang : préférez les aliments avec un index glycémique bas
  • Réduire l’inflammation chronique : éliminer tous les aliments pro-inflammatoires tels que le lactose, le sucre raffiné, le gluten parfois
  • Réhabilitez les bonnes graisses : surtout les oméga 3
  • Faites une cure de détox : pour se débarrasser des toxines en agissant sur toutes les phases du foie
  • Exercez une activité physique 3 à 5 fois par semaine : améliore la sensibilité à l’insuline et le processus de détoxification
  • Apprendre à mieux gérer le stress. par des techniques de respirations, la cohérence cardiaque.
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Les compléments alimentaires

Cependant, il faut souvent ajouter des compléments alimentaires ou la phytothérapie. Ils vont venir réguler la résistance à l’insuline, harmoniser les cycles (baisser la LH, soutenir l’ovulation et la progestérone), améliorer l’état de la flore intestinale, de la thyroïde et soutenir le foie.

Les solutions dépendent beaucoup de l’état de chaque femme. Elles seront différentes en fonction des analyses de sang, des caractéristiques métaboliques, du niveau d’inflammation. Pour un bon équilibre hormonal, il faut que le foie, les intestins, la thyroïde le système nerveux fonctionnent correctement. Les analyses sanguines permettent de le vérifier ainsi que l’anamnèse et ainsi diriger l’axe prioritaire.

J’aime beaucoup donner des infusions en parallèle aux autres compléments (alchémille, ortie, framboisier, achillée millefeuille, chardon marie…). Les plantes ont une action thérapeutique à partir de 2 à 3 tasses par jour, je les choisis en fonction de la périodicité du cycle et de la problématique de la personne. (Chez l’herboristerie du Valmont vous avez 2 euros de réduction avec mon email : armelle_huet@hotmail.com toujours vérifier les contre-indications).

On ne guérit pas d’un SOPK mais on peut le mettre en sommeil et mieux vivre avec quand les symptômes ont baissés.

En tant que naturopathe, j’accompagne de façon globale le SOPK en faisant un réglage alimentaire, en aidant à la gestion du stress, et si souvent en conseillant des compléments alimentaires appropriés…sans effets secondaires…

Je travaille toujours en collaboration avec le médecin ou gynécologue et je ne retire aucun traitement médical en cours.

Quelques témoignages : ici

Armelle HUET Naturopathe Versailles ou à distance RDV :et tarifs : ici

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4 commentaires

  1. […] une femme cela peut avoir un impact majeur sur l’estime de soi et le bien-être. Ayant des ovaires polykystiques, cela a été et reste une préoccupation majeure pour moi. Aussi, j’ai longtemps cherché […]

  2. […] s’agit que de l’acné ou autres causes non liées à la contraception comme les ovaires polykystiques, les règles douloureuses , (…) il vaut mieux résoudre les causes grâce à des méthodes […]

  3. […] pour ces problématiques : acné, règles douloureuses, endométriose, infertilité, syndrome des ovaires polykystiques, […]

  4. […] hormonal, ménopause, ovaires polykystiques, endométriose, syndrome […]

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