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L’endométriose

Présentation

Je reçois beaucoup de jeunes femmes concernant l’équilibre hormonal. La naturopathie permet d’apporter des solutions naturelles efficaces et sans effets secondaires. Cela demande un peu de patience car le système hormonal est long à se réguler mais cela en vaut la peine…

L’endométriose est très invalidante, on en parle de plus en plus ce qui permet de mieux connaître les symptômes et d’avoir d’avantage de diagnostiques. C’est une maladie gynécologique qui se caractérise par la présence anormale de cellules de l’endomètre à l’extérieur de l’utérus. Elles peuvent migrer sur les organes génitaux voire sur les intestins, vessie, reins, rectum, péritoine, poumons. L’endométriose touche en moyenne une femme sur dix en âge de procréer. Les séquelles sont lourdes et les douleurs importantes.

L’endométriose peut apparaître dès les 1ères règles et jusqu’à la ménopause. C’est une maladie hormonale avec soit un excès d’œstrogènes soit une insuffisance de progestérone. Il existe un grand retard de diagnostique 2/3 des femmes ne connaissent pas son existence.

Symptômes

  • Les règles sont plus longues, plus abondantes voire hémorragiques. Les douleurs sont généralement intenses au moment de l’ovulation mais aussi en dehors des règles. Certains saignements non évacués entrainent progressivement la formation d’adhérences, de tissus cicatriciels et une inflammation chronique.
  • D’autres symptômes peuvent ensuite apparaître : des relations sexuelles douloureuses, une difficulté d’uriner ou d’aller à la selle, des douleurs lombaires et intestinales, une fatigue chronique…
  • De plus, l’endométriose peut être un frein à la fertilité mais rien d’inéluctable : 60 à 70% des patientes parviennent à concevoir naturellement donc pas de panique !

La médecine propose soit un traitement hormonal souvent à base de progestatifs soit une opération pour retirer les adhérences. Les lésions ne sont parfois pas éliminées complètement et les effets secondaires peuvent être importants.

La naturopathie apporte des solutions efficaces qui rejoignent un peu le syndrome prémenstruel, complémentaires pour diminuer les douleurs et rééquilibrer le terrain.

Quelles réponses apportent la naturopathie ?

Adopter une alimentation anti-inflammatoire

  • Limiter voir supprimer les aliments pro-inflammatoires : produits laitiers (sauf le beurre), gluten industriel, viande rouge, eau du robinet, produits industriels, sucre en général.
  • Limiter les excitants, qui ont un impact sur le système nerveux et endocrinien : café, thés, sodas, alcool. Favoriser le thé vert, anti oxydant, les rooibos la chicorée, les infusions…
  • Adopter le régime méditerranéen, riche en végétaux et bons corps gras, permettant une meilleure gestion hormonale et intestinale.
  • Avoir une alimentation riche en oméga 3 pour réduire la douleur grâce à ses vertus anti-inflammatoires (petits poissons gras, huile de noix, cameline, lin, graines de chia, courge… ).
  • Limiter les aliments œstrogène-like comme la sauge, l’armoise, le soja, réglisse, houblon…
  • Manger beaucoup de légumes frais pour un apport en fibres et minéraux
  • Choisir une cuisson douce qui va préserver les vitamines et minéraux comme avec le Vitaliseur
  • Supprimez au maximum le sucre industriel, parfois le régime sans fodmaps peut être intéressant

Pratiquez une activité physique

L’activité physique permet un bon équilibre du système nerveux et va agir sur tous les organes notamment l’intestin pour un bon transit. Il permet de diminuer les douleurs. Cependant, il faudra juste veiller à adapter son exercice en fonction de la période du mois.

Gérer son stress

L’endométriose entraine des douleurs importantes et une fatigue qui vont à la longue entraîner une baisse de moral et un stress chronique. L’état inflammatoire se développe et augmente les douleurs et les symptômes. Une bonne gestion du stress passe aussi par un bon équilibre nerveux. Apprendre à lâcher prise, se libérer de pensées négatives… C’est pourquoi, il faut parfois mettre en place des techniques relaxantes comme l’activité sportive, la cohérence cardiaque, la sophrologie, l’hypnose…

Limiter les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés de jouer un rôle dans le développement des cellules endométriales et dans l’évolution de la maladie. Les produits chimiques présents dans l’environnement possèdent une similitude de structure chimique aux hormones et pourraient engendrer toutes sortes de perturbations hormonales. Aussi, il faut donc veiller à les limiter au maximum car ils sont présents un peu partout (cosmétiques, articles ménagers, eau, contenants en plastique, dioxine dans les tampons, serviettes hygiéniques, pesticides, médicaments, peintures…). Pris séparément ils ne sont pas nocifs mais additionnés l’effet cocktail est lui dangereux.

Les compléments alimentaires

Chaque femme est différente et c’est la personnalisation qui va permettre d’avoir une action efficace. Il faudra soutenir le foie et l’aider à mieux détoxifier les œstrogènes. Ces derniers peuvent tourner en boucle et créer une hyperoestrogénie. Ou apaiser l’intestin. En effet 1 femme sur 3 ayant l’endométriose souffre aussi de symptômes digestifs semblables à ceux du syndrome de l’intestin irritable : douleurs abdominales, ballonnements, nausée, constipation ou diarrhée.

Grâce à une approche micro nutritionnelle individualisée, il sera judicieux de complémenter en magnésium, zinc, vitamines B, vitamine D, oméga 3, curcuma, probiotiques, L-Glutamine…

De plus, certaines plantes permettent de vivre les cycles de façon plus harmonieuse, à partir de 2 à 3 tasses d’infusion elles ont une action thérapeutique. Toujours faire attention aux contre-indications.

  • Achillée millefeuille : anti spasmodique, hémostatique, diurétique, décongestionne le petit bassin, détox du foie, progestérone-like, anti-inflammatoire
  • Alchémille : régulatrice ovarienne de la progestérone, décongestionnante, sédative utérine,
  • Gattilier : anti spasmodique, équilibrant du système hormonal,
  • Bourse à pasteur : hémostatique
  • Jeunes pousses de framboisier : régulatrices ovarien, tonifiantes et antispasmodiques pour l’utérus. 
  • Chardon-Marie : hépato-protectrice, soutien de la sphère digestive
  • Grande camomille : anti-inflammatoire, anti-migraineuse
  • Viorne : sédatif utérin, antispasmodique
  • Griffe du chat : anti inflammatoire, hypoestrogénie

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Aussi, pour réguler, on pourra utiliser de la curcumine, du resvératrol, des extraits de thé vert, des graines de lin, du DIM (extraits du brocoli)…

Une séance en naturopathie permet de voir sur quel(s) axe(s) il est important de jouer et d’avoir un programme personnalisé pour permettre une efficacité, un suivi et un gain de temps.

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